samedi 27 septembre 2008

Spirale et Contacts... encore !


Cela fait un sacré bout de temps que nous n’avons pas mis en ligne une petite news.
Pourtant , les deux projets Spirale et Contacts ne sont pas en stand-by, bien au contraire.
La postproduction de l’arlésienne Spirale avance à grands pas. Il ne reste que très peu d’effets à faire et la majorité de ceux-ci sont déjà à un stade avancé. La longue réalisation des effets visuels s’explique en grande partie par le fait que nous ne sommes que quatre à travailler (Benjamin Deschamps, Fred Burdy et Laurent Ferrière pour les effets 3D, de la modélisation jusqu’au rendu et moi-même pour le compositing).



Le long travail sur la bande son devrait prendre fin dans très peu de temps. La totalité du film a été bruité et post synchronisé par le fidèle Stéphane Isidore. Des heures de travail minutieux pour trouver chaque froissement de tissus, chaque pas, chaque respiration mais aussi un vrai casse-tête pour trouver les sons adéquats qui rendront vivant le moulin et le monde de la spirale. Nous en sommes à l’étape très gratifiante du gros bruitage qui secoue le subwoofer. Nous avons étudié pas mal de bandes sons de films fantastique et d’horreur afin de trouver les sons qui conviendraient à notre court. Que le film plaise ou pas, il y a des passages au niveau de la bande son dont je suis particulièrement satisfait.

Stéphane passera ensuite le relais à Clemence Fabbricotti et Louis Rouah, les musiciens qui ont déjà abattu un travail considérable. Je n’avais aucun doute sur leur talent mais le score, par moment épique, dépasse mes espérances.
En novembre, nous devrions nous occuper de l’étalonnage et du mixage avec, je l’espère, une projection pour la toute fin de l’année… avec un an de retard !

En parallèle, en juin dernier et sous un beau soleil d’été, nous avons mis en boîte Contacts. Malgré une première journée pleine de faux départs (camion embourbé, quatre heure de retard en début de journée), le tournage s’est très bien déroulé dans la bonne humeur. Nous avions bien préparé ce tournage, bien plus simple que spirale mais avec ses petites particularités (tournage en région en super 16 avec deux ou trois effets de plateau…). Nous avons eu très peu de compromis à faire, ce qui est toujours appréciable tout en respectant le budget. Grâce à Uyen Le Minh, une amie qui bosse habituellement en déco (qui a d’ailleurs à élaboré, avec Aurore Vuittenez, la déco de la pub Agencity et de Spirale) mais qui, par amitié, a accepté le catering, le budget régie à été même inférieur à ce qui était prévu.

J’ai beaucoup aimé le travail avec les comédiens, en répétitions et en tournage, plein d’échanges et de réflexions. Il est fort probable que ce projet marque une étape dans mon apprentissage. Pour son tout premier tournage, le jeune Guilhem s’en est très bien sorti.
Au mois de juillet, pendant une dizaine de jours, Jean Baptiste Bregon a monté le court. Cette phase a été très intéressante car comme le récit de ce court-métrage est assez éclaté, surtout dans sa première partie, nous avons pu repenser l’ordre des séquences au montage. En réalité, nous nous sommes rendu compte que l’ordre qui marchait sur le papier était assez confus à l’image. À la manière d’un montage d’un documentaire, avec des post it symbolisant chaque séquence, nous avons redéfinit l’ordre du montage pour une meilleure fluidité. Du coup, des effets de transitions, deux ou trois effets de mise en scène ainsi que deux séquences ont sauté du montage pour le bien du film. Le film est donc un peu plus court que prévu (en dessous des 13 minutes) et semble avoir fonctionné auprès de la dizaine de personnes qui l’ont vu.

Il va falloir s’occuper de la postproduction de ce film-là aussi : mixage, étalonnage. Des étapes assez nouvelles pour nous qui avons rarement été jusqu’à l’étape de la copie 35 mm.
En attendant une bande-annonce qui devrait arriver d’ici quelques semaines, voici l’affiche.


D’autre part, signalons que le court métrage Une si petite distance réalisé par Caroline Fournier et éclairé par Nathalie, dont nous avions précédemment parlé ici, sera projeté samedi 4 octobre au cinéma Le Balzac (paris 8e).

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